L’agréation … un système qui vaut la peine d’être maintenu et renforcé
L’agréation reste un must pour nos entreprises. La stabilité qu’elle offre depuis 25 ans n’est ainsi pas à sous-estimer. Cependant comme tout système, quelques adaptations sont requises de temps en temps. L’indexation de ses montants devient ainsi une urgence …
Un mécanisme connu …
Pour pouvoir travailler pour les pouvoirs publics ou comme entrepreneur agréé dans la construction de logements privés, un entrepreneur doit demander son agréation tous les 5 ans. Il doit en définitive pouvoir prouver qu’il dispose des capacités financières, techniques et humaines pour pouvoir réaliser une classe (un montant) de travaux.
La procédure peut paraître longue et administrative mais dans la réalité, à l’intermédiaire des Chambres de la Construction, elle s’avère bien souvent une simple formalité.
Une indexation automatique annuelle souhaitable
Seulement, voilà le hic : d’un système globalement reconnu et apprécié tant par les entrepreneurs que les donneurs d’ordres publics, l’agréation s’est vertigineusement dépréciée. Les montants qu’elle contient n’ont en effet plus été indexés depuis 25 ans !
La FEGC a ainsi interpellé les Ministres Kris Peeters (Affaires économiques) et Willy Borsus (PME) pour qu’une clause d’indexation automatique annuelle puisse être intégrée dans la réglementation. Elle ne jouerait que pour l’avenir, ce qui aurait comme avantage de ne pas perturber le marché.
Une nouvelle catégorie : la rénovation d’ouvrages d’art … et une nouvelle classe … 9 ?
D’aucuns voudraient profiter de cette mini-réforme pour introduire une nouvelle catégorie de références en travaux : la rénovation d’ouvrage d’art … Il est vrai que ce type de travaux, qui est de plus en plus courants, emportent des enjeux importants pour les pouvoirs publics …
D’autres encore plaident pour l’introduction d’une nouvelle classe 9. Celle-ci aurait le mérite de couvrir une partie des indexations non réalisées dans le passé. Elle pourrait en outre départager les entreprises de classe 8 de tailles différentes.
Patrice Dresse
Directeur Général
FEGC
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