FEBC-FABA
La formule "clé-sur-porte" de plus en plus populaire chez les particuliers

Les médias nous rapportent régulièrement que les maîtres d’ouvrage ont de plus en plus tendance à sous-traiter l’intégralité de leur projet de construction. A cet égard, ils précisent ainsi que la jeune génération actuelle ne peut (ou ne veut) plus s’occuper d’un tel projet de façon aussi intensive que les générations antérieures. Cette évolution serait due à divers facteurs : les deux partenaires travaillent à temps plein, leurs parents habitent trop loin pour leur venir en aide, les jeunes veulent profiter davantage de leurs temps libres, le processus de construction technique est devenu beaucoup plus complexe, la charge administrative liée à un projet de construction pèse de plus en plus lourd …

Pour la construction d’appartements…

Ces informations relayées par les médias sont confirmées par le Service public fédéral Economie. Les maîtres d’ouvrage se tournent toujours plus vers des firmes spécialisées dans le clé sur porte pour réaliser leur projet de construction. La tendance est perceptible aussi bien en Flandre qu’en Wallonie.

Naturellement, l’augmentation du nombre d’appartements dans le secteur résidentiel joue un rôle majeur à cet égard. Pour la construction d’appartements, il n’est pratiquement pas question de donneurs d’ordres particuliers. Ceux-ci disposent généralement de trop peu de moyens et de savoir-faire pour réaliser des projets aussi complexes. Quand on sait que la construction d’appartements a pris une place de plus en plus importante dans la construction de logements, il est logique que les promoteurs puissent atteindre une plus grande partie du marché résidentiel par cette voie. Les chiffres nous montrent qu’il y a 20 ans, « seulement » 35 % du nombre de permis délivrés étaient destinés à la construction d’appartements et que ce pourcentage a grimpé à 58 % en 2015.

… mais aussi la construction d’habitations individuelles

Cette tendance se vérifie toutefois aussi dans la construction « ordinaire ». Alors qu’il y a 10 ans encore, 79 % des maîtres d’ouvrage demandaient eux-mêmes leur permis de construire pour leur bâtiment, ce pourcentage est tombé à 66 % en 2015. Autrement dit, le permis est aussi de plus en plus souvent demandé par une société pour la construction d’une habitation individuelle : de 20 % des demandes en 2005, on est passé à environ 33 % une décennie plus tard.

Conclusion

Les chiffres confirment que les maîtres d’ouvrage particuliers cherchent de plus en plus souvent une solution globale pour leur projet de construction. Dans de tels cas, le consommateur est protégé par la Loi Breyne. Les entreprises de construction signataires de la Charte des constructeurs d’habitations individuelles inspireront sans doute une plus grande confiance aux candidats-bâtisseurs pour ce qui est d’un déroulement souple et correct de leur projet de construction. Nous devons dès lors exploiter cet atout à fond.