Lors de son Assemblée générale du 17 février 2015, l’Union des Entrepreneurs de Travaux Ferroviaires (UETF), qui regroupe au sein du cluster « Gros-œuvre & Entreprise générale » les entreprises spécialisées dans la réalisation de travaux ferroviaires (pose et entretien de voies, signalisation et caténaires), a élu son nouveau Comité de Gestion, qui compte désormais onze membres. À l’unanimité, l’assemblée a élu Dirk Rotthier (SA Frateur De Pourcq) au poste de président de l’Union.
Comme de coutume, cette assemblée générale s’est penchée sur le plan d’action 2015 de l’Union, qui accorde une place centrale aux concertations biennales avec la Direction « Asset Management » d’Infrabel, non seulement pour transmettre le message et la valeur du secteur ferroviaire mais aussi pour renforcer son rôle de coordination et son partenariat dans le cadre de travaux ferroviaires. Faisant suite à cette expérience, des contacts similaires ont également été établis entre-temps avec la Direction « Build » d’Infrabel et une rencontre annuelle est aussi prévue avec les autres sociétés de transport (la STIB, les TEC et De Lijn).
La formation est essentielle pour l'avenir des entreprises hautement spécialisées membres de l'Union. En établissant des profils professionnels et en utilisant efficacement les moyens de formation, l’Union veillera dès lors à ce que le personnel de ces entreprises puisse combler ses aptitudes professionnelles et les optimaliser.
Mais les membres présents lors de cette assemblée générale étaient surtout impatients d’entendre Dominique Offergeld, la Chef de Cabinet de Jacqueline Galant, Ministre de la Mobilité en charge de Belgocontrol et de la SNCB, venue parler de la politique stratégique définie par Madame Galant pour sa législature.
Ainsi, Dominique Offergeld a insisté sur le fait que les décisions prises par le précédent gouvernement et par celui-ci, consistant à réduire les dotations accordées aux entreprises publiques, devaient être considérées comme une opportunité de moderniser le groupe SNCB et de l’amener à l’efficacité opérationnelle. Ce faisant, des objectifs ambitieux en matière de qualité, de ponctualité et de sécurité d’exploitation pourront être proposés.
À la question de savoir si l’Union des Entrepreneurs de Travaux Ferroviaires aura sa place dans ce nouveau paysage ferroviaire belge, elle a répondu catégoriquement et sans la moindre hésitation que cette nouvelle page de l’histoire des chemins de fer belges ne pourrait pas être écrite sans le soutien, la collaboration et le savoir-faire hautement technologique de nos entreprises membres.
Les moyens ont certes été réduits pour les cinq prochaines années, mais l’objectif consiste également à consacrer efficacement les moyens disponibles au core business « réel » du marché ferroviaire. C’est pourquoi il est nécessaire, selon Dominique Offergeld, d'avoir une vision claire à long terme, tant en ce qui concerne l'exploitation et l'efficacité qu’au niveau de l’offre de chemins de fer et de l’infrastructure ferroviaire requise.
De son côté, l’Union entend continuer à s’atteler dans un dialogue constructif, afin de pouvoir contribuer à ce redéploiement historique. Mais une entreprise ne peut investir dans du matériel et dans du personnel que si cela s’accompagne d’un planning à long terme et d’une organisation solides.
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