Communiqué de presse de la FIEC
La FIEC salue le plan d’investissement du Président Juncker pour la croissance et l’emploi ! Les actions devraient désormais se concrétiser très rapidement !
« Nous nous réjouissons de la création d’un Fonds européen d’investissements stratégiques (FEIS), comme annoncé par le Président Juncker ce matin », déclare Johan Willemen, président de la FIEC. « Certes, nous pourrions ergoter sur le montant du budget de l’UE et sur la somme initialement mobilisée par la BEI pour ce fonds, mais ce n’est pas ce qui nous occupe aujourd’hui. La création de ce levier est une très bonne nouvelle et un signal positif à l’attention de l’UE et des investisseurs privés internationaux ! »
« De plus, le Président Juncker a tout à fait raison de viser d’une part un investissement à long terme dans des projets d’infrastructure de l’UE et d’autre part un financement des PME », poursuit M. Willemen. « Ces deux priorités occupent l’avant-plan de l’agenda de la FIEC, comme nous l’avons déclaré dans notre « Manifeste pour l’action » pour le mandat 2014-2019 de l’UE ! »
« Outre ces deux priorités », rappelle M. Willemen, « nous ne devons pas non plus oublier les projets menés dans le domaine de l’efficacité énergétique, car ils forment un lien essentiel avec la politique énergétique et climatique de l’UE ! »
« Nous avons pu comprendre également que toute contribution nationale au FEIS ne sera pas prise en compte dans le calcul de la dette publique. Il s’agit là d’un incitant essentiel, pour lequel la FIEC a toujours plaidé, car il encouragera les États membres à investir dans des projets européens ! » souligne M. Willemen.
« Il est vrai que certains aspects du plan doivent encore être clarifiés après l’annonce d’aujourd’hui », continue-t-il, « notamment en ce qui concerne la liste précise des projets identifiés. Cependant, nous n’avons pas une minute à perdre : les actions doivent prendre forme le plus vite possible afin de garantir la crédibilité et la réussite de ce plan ambitieux ! » conclut-il.
Contexte : Le lundi 24 novembre à Luxembourg, la FIEC a eu l’occasion de soumettre quelques idées à la Task Force pour résoudre la question des obstacles à l’investissement. La FIEC estime notamment que ni les fonds publics mobilisés au travers du plan d’investissement du Président Juncker, ni un cofinancement national de projets identifiés dans ce cadre et soutenus par des fonds de l’UE ne devraient être pris en compte dans le calcul de la dette publique. Par ailleurs, il y a lieu d’améliorer, de simplifier et, surtout, de stabiliser la politique et l’environnement légal concernés. Ensuite, toutes les alternatives raisonnables au crédit bancaire traditionnel devraient être envisagées (y compris les systèmes d’« utilisateur-payeur »). Enfin, les sociétés devraient bénéficier d’un plus grand soutien dans la réalisation d’études de faisabilité sérieuses et d’évaluations socio-économiques et environnementales permettant de mieux préparer les projets.
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